Les raisons du nourrissement
Le nourrissement est aujourd’hui indispensable à la survie des colonies d’abeilles. Un apiculteur ne prend pas plaisir à nourrir son cheptel; il le fait par nécessité de survie de ses colonies, et non pour augmenter son rendement et tromper ses clients.
Une ruche peut être nourrie hors période de miellée, sans que le miel ne soit souillé par le sucre.
Aujourd’hui en Bretagne, une ruche sédentaire produit en moyenne, pour 200 ruches, une trentaine de Kilogramme de miel/an. Jadis, selon les anciens il arrivait régulièrement que certaines ruches produisaient 100Kg/an, ce qui ferait rêver tout apiculteur du XXIe siècle.
Pourquoi ne pas laisser plus de miel aux abeilles ?
Ce serait l’apiculteur qui n’arriverait plus à vivre. Il ne faut pas confondre et comparer l’apiculteur amateur et l’apiculteur professionnel qui a besoin de miel pour vivre de son travail.
Nourrissement des ruches en production de Gelée Royale
Une préparation est réalisée par mes soins avec du miel de l’année passée (généralement du miel de printemps).
Le mélange est composé de 70% de miel et de 30% d’eau.
Cette eau miellée est utilisée tout au long de la production de gelée royale de mars à juillet. Cette stimulation est aussi utilisée pour les ruches à mâles, ainsi que les éleveuses de reines.
Nourrissement des jeunes essaims
Un jeune essaim est un essaim qui ne produira pas de miel pendant l’année de sa naissance.
Un sirop est réalisé par mes soins, avec du sucre cristal alimentaire à raison de 60% de sucre et de 40% d’eau. Ce sirop est utilisé tant que les jeunes essaims en ont besoin, jusqu’à leur parfaite autonomie. Ces essaims sont ensuite destinés à la vente ou transvasés dans des ruches pour le cheptel.
Nourrissement des ruches en production de miel
Un sirop est également réalisé par mes soins avec du sucre cristal alimentaire à raison de 60% de sucre et de 40% d’eau. Ce sirop utilisé en arrière-saison de septembre à octobre, sert à la préparation à l’hivernage des colonies en production de miel.
Elles ne sont jamais nourries durant les périodes de miellées sauf cas exceptionnel entre deux miellées, si la survie de la ruche est en jeu.